Épisode 102 – Secret N°24 : une prise de parole n’est pas un passage au tableau !

Aujourd’hui, je vous révèle le vingt quatrième secret issu de mon livre : 33 vrais secrets pour présenter efficacement vos idées en vente sur Amazon et sur le site internet de ZEPRESENTERS.

Le syndrome du bon élève

Il faut qu’on parle d’un syndrome très courant en entreprise : le syndrome du bon élève.

Ce réflexe, c’est celui de présenter pour montrer qu’on a bien travaillé.

Résultat ? Des slides surchargées, des bullet points à foison, des benchmarks à la pelle, des tableaux Excel… Autant de preuves de sérieux, mais pas forcément d’impact.

Et on le comprend : quand votre boss vous dit “tu présentes ton projet au Codir”, c’est normal de ressentir un petit stress de type “passage au tableau”.

Mais il est temps de réaliser une chose… Vous n’êtes plus à l’école !

Ce qu’attend vraiment un comité de direction

Ce qu’attend un Codir, ce n’est pas de valider votre travail. C’est d’avoir une réponse claire à un problème qu’il se pose :

• Comprendre les enjeux d’un projet

• Mesurer les perspectives d’une tendance

• Décider d’un investissement

• Entendre votre point de vue sur un sujet que vous maîtrisez

Ce qu’on attend de vous, c’est un regard éclairé, pas un exposé exhaustif.

Changer de posture : de bon élève à bon orateur

Alors comment sortir du syndrome du bon élève ?

Voici une question simple mais puissante à se poser à chaque prise de parole : “Comment je peux les aider ?”

Cette question vous place dans la bonne posture :
👉 Celle d’un orateur au service de son public.
👉 Celle d’un leader d’opinion dont l’avis compte.

C’est devenu un réflexe chez moi, quel que soit le format : conférences, ateliers, formations… Toujours cette question en tête : comment je peux les aider ?

En résumé

Si on vous a proposé de prendre la parole, ce n’est pas un hasard. C’est qu’on estime que vous êtes la bonne personne pour répondre à une question importante.

Alors ne jouez pas au bon élève. Prenez votre place. Et devenez une personne qu’on écoute… Parce qu’elle fait progresser les idées.