Protection des idées : Comment sécuriser vos innovations?

Au secours, j’ai peur qu’on me pique mon idée !

“EURÊKA !”.

Ah, quelle satisfaction que celle d’avoir trouvé une bonne idée !

Que ce soit une idée de produit, de projet ou même de concept, pas besoin d’être Archimède pour sauter de joie !

C’est rare, c’est galvanisant voire carrément excitant tellement cela ouvre de nouvelles possibilités.

Bref, c’est génial !

Le souci, c’est que ce sentiment de bonheur peut rapidement laisser sa place à un autre bien moins agréable … LA PEUR.

Car ce qui est rare, peut-être convoité. Et plus l’idée est bonne, plus on peut avoir de chance de se la faire piquer. Une question fatidique se pose alors : est-ce vraiment une si bonne idée que de parler de sa bonne idée ?

Pour vous permettre de vous faire votre propre avis, dans le Zeconseil de cette semaine, on vous livre nos 3 convictions sur le sujet.

I) Le silence, n’est pas forcément la meilleure des défenses

On ne va pas se mentir : personne n’a envie de voir quelqu’un d’autre s’approprier les lauriers de son travail. Alors heureusement, entre avoir une idée et l’exécuter, il y a bien souvent un monde. Ce qui décourage, généralement, les gens de voler les idées des autres. Pour autant, le risque 0 n’existe pas ! Et face au risque de se faire voler l’idée du siècle, il peut être tentant de passer en mode ultra-protection.

Ce qui revient grosso modo à:

1) Se méfier de tout le monde.

2) N’en parler à ABSOLUMENT personne.

(Vous voyez Gollum dans “Le seigneur des anneaux” dire “Mon précieux” ? Et bien, c’est un peu la vibe).

Ce qui pourrait ne pas être problématique. Sauf que dans le cadre d’une idée, si vous voulez qu’elle aboutisse, il va bien falloir en parler à quelqu’un à un moment donné. Un investisseur, un collègue, un patron, un client potentiel etc. Car si vous n’en parlez pas … Elle n’existera pas ! D’autant plus, que les idées sont rarement parfaites du 1er coup. Il se révèle donc essentiel d’en parler à d’autres pour pouvoir les faire évoluer.

Ainsi, faire le serment de ne pas parler de son idée, c’est prendre un risque. Celui qu’elle ne voit jamais le jour. Qui plus est vous n’êtes pas à l’abri que d’autres, sans votre aide, finissent par avoir la même idée que vous. Et oui ! Parfois, les grands esprits se rencontrent ! Et on ne peut rien y faire. Résultat des courses, vous n’aurez ni protégé votre idée, ni tenté votre chance. Et en plus, il vous sera difficile de revendiquer la co-paternité et l’antériorité de cette idée.

Notre conviction chez ZEPRESENTERS : Il vaut mieux avoir des remords que des regrets. Il est donc important de surmonter la peur d’en parler. Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il faut le faire n’importe comment…

II) Donner envie de son idée, sans tout dévoiler : challenge accepté !

Parler de son projet ? Ok.

Sélectionner les personnes à qui j’en parle ? Entendu.

Éviter d’en parler au premier venu, ou à mon ennemi juré ? Faisable.

Savoir ce que je dois raconter maintenant ? “Euuuuh …”.

Et oui ! Se décider à parler de son projet, n’est pas la même chose qu’effectivement en parler. Et là, on se retrouve à devoir jouer les funambules. D’une part, on doit créer le désir du projet, du produit ou de la solution. Mais d’autre part, il faut aussi éviter de tout dévoiler. C’est la différence entre donner envie de manger un burger et dévoiler la recette secrète de la sauce qui va en faire son succès. Sauf que la ligne est fine entre ne pas en dire “assez”, et en dire “trop”. Et que la chute peut faire (très) mal.

C’est justement pour adresser ces cas de figure que le PITCH existe.

Bande-annonce de votre idée, un pitch n’est PAS un résumé de celle-ci. Comme au cinéma, ça capte l’intérêt du spectateur, ça va droit au but et ça donne envie d’en savoir plus. A aucun moment, cela ne doit donner le sentiment de tout savoir. Ce qui veut dire que cela permet de créer le désir, tout en gardant une part de mystère.

Pas besoin de rentrer dans tous les détails techniques de votre solution, vous pouvez conserver les secrets de fabrique. Secrets que vous ne partagerez, si besoin ,qu’avec des parties plus engagées dans le projet et en qui vous estimez pouvoir avoir confiance.

Attention, bien pitcher : cela s’apprend. Si le sujet vous intéresse, je vous recommande de lire cet article.

Notre conviction chez ZEPRESENTERS : Quand on a une bonne idée, il est d’autant plus important de bien travailler son pitch. En effet, dites-vous bien que les gens ne jugent jamais votre idée en tant que telle. Ils jugent ce que vous en dites !

III) On pourra toujours tout vous voler, sauf votre histoire

Imaginons maintenant que le pire cas de figure se profile. Quelqu’un vous vole votre idée et en parle comme si c’était la sienne.

Comment se distinguer face à un usurpateur quand on peut tout nous voler ?

Stratégie, projet, technologie, partenariat, nom de marque etc.

Ayez-en tête qu’à idées ou projets similaires, on finira toujours par choisir le meilleur pitch. Bonne nouvelle : Il existe une chose qu’on ne pourra jamais vous voler. (Et qui en plus peut faire de votre pitch un pitch gagnant). Votre histoire ! En effet, la raison qui vous a décidé à vous lancer dans ce projet, vous seul la connaissez. Vous seul pouvez la prouver et l’incarner. Anecdotes, convictions, histoires sont donc des éléments différenciants à incorporer pour protéger vos arrières.

Plus vous mettrez de “vous” dans votre pitch, plus il sera difficile pour quelqu’un d’autre de se l’approprier. Et plus ces éléments feront sens pour les gens qui vous écoutent, plus vous aurez de chance de mettre KO la concurrence.

Notre conviction chez ZEPRESENTERS : La meilleure défense, c’est l’attaque.

Bien préparer le pitch de son idée, c’est donc faire une pierre deux coups !

 

Vous l’aurez compris, si la peur de parler de ces idées est légitime, nos idées ont trop de valeurs pour leur faire prendre la poussière dans un coin de notre tête. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faut foncer tête baissée et en parler à tout va. Travailler votre pitch et vous n’aurez plus peur de crier haut et fort EURÊKA !

 

A propos de cecilechuffart

Cécile s'est initiée au storytelling au sein de grandes maisons de luxe. Animée par l'envie de défendre les idées et ceux qui en sont à l'origine, c'est bien de fils (narratifs) en aiguille qu'elle décide de rejoindre ZEPRESENTERS, avec un seul objectif en tête : tisser des histoires fortes pour rendre chaque idée désirable !

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