Le stress : plus c’est long, moins c’est bon !
Alors que le stress au travail est de plus en plus montré du doigt pour les maladies somatiques qu’il provoque, il apparaît essentiel de développer des stratégies pour s’en protéger. La prise de parole fait partie de ces « stresseurs » biens connus. Ce stress a cependant un avantage : il s’arrête une fois la présentation terminée. L’exercice de la prise de parole en public offre ainsi une excellente opportunité pour ressentir et comprendre, sur une période modérée, ces mécanismes que l’on subit, qui nous influencent et qui sont, malgré tout, possibles à maîtriser.
Imaginons un scénario catastrophe : on vous demande de préparer une prise de parole pour la semaine prochaine. Vous êtes terrorisé par l’exercice et vous aviez jusqu’à maintenant réussi à vous esquiver. Votre premier réflexe est d’essayer de vous faire remplacer mais personne n’est disponible. Le deuxième réflexe consiste à reprocher ce choix à votre management, mais vous comprenez vite qu’il serait très mal vu d’insister. Vous êtes coincé, bon pour ressasser votre stress jusqu’à la date fatidique. Mais que se passe-t-il dans votre organisme ?
La chaîne de réactions au stress est très complexe. Pour simplifier, le système nerveux a deux manières de préparer le corps à réagir. D’abord le signal électrique, rapide mais bref, qui libère l’adrénaline (et sa cousine la noradrénaline) pour mettre notre corps en action le plus vite possible. Ensuite le signal chimique, qui est plus lent à mettre en route, mais dont l’effet, plus durable, déclenche la sécrétion de cortisol. Ce processus a pour objectif de nous aider à passer à l’action en stimulant vigilance et réactivité. Mais il a une faiblesse : il n’est pas fait pour durer.
Non seulement cet état consomme énormément d’énergie, mais il apparaît qu’une exposition prolongée au cortisol, due à un stress chronique, génère anxiété, dépression et favorise l’apparition de pathologies somatiques, notamment cardiovasculaires. Voilà tout l’enjeu d’apprendre à réagir efficacement face aux situations stressantes.
Que vous ayez l’opportunité d’exprimer votre malaise ou non, il y a une chose que vous devez éviter à tout prix afin de préserver votre santé : rester passif. Dans ce cas, les effets du stress sont d’autant plus nocifs que vous ne pouvez exprimer aucune de vos réactions instinctives : la fuite, faire faire la présentation par quelqu’un d’autre, et la lutte, se battre pour ne pas la faire. Il est donc très important de ne pas se laisser submerger par la phase d’inhibition, de rester actif, et de garder un contrôle même partiel sur la situation.
Vous pouvez, par exemple, demander à être aidé, ou en profiter pour faire quelque chose d’inattendu… les solutions sont nombreuses pour peu que l’on ait la tête à ça. C’est dans ce cadre qu’entrent en jeu les techniques de gestion du stress. Même si elles n’apportent pas de solution immédiate à votre problème, elles vous permettent de rester aux commandes et de favoriser la construction d’une réponse adaptée : en acceptant la situation, en la nuançant, en la relativisant et en tentant finalement d’élaborer une solution originale.
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