Au secours, j’ai peur du micro

Au secours, j’ai peur du micro

Micro rime souvent avec prise de parole devant beaucoup de monde. Le grand séminaire, la convention annuelle, le kick off d’une nouvelle offre…
Lors de ces événements, si l’on vous invite à prendre la parole sur scène c’est que vous portez probablement un message qui a de l’enjeu. De l’enjeu pour l’entreprise et de l’enjeu pour vous.
Face à cette situation, le micro ne doit pas être la source de vos préoccupations. Il est donc important de créer les conditions pour se rassurer, à commencer par le choix du micro.

Madonna ou micro-main, que choisir ?
Souvent, lors d’un événement, on nous demande conseil face au choix du micro : doit-on s’équiper d’un micro Madonna ou le micro-main classique est-il suffisant ? Deux micros, deux approches. Voici notre avis !
1 – Le micro Madonna
En matière de leadership, pour une prise de parole qui doit embarquer un public, le micro Madonna est plus efficace. Il permet d’être plus engagé mais aussi d’avoir les mains libres pour la télécommande et éventuellement quelques notes.
En revanche, ce type de micro impose quelques contraintes. Vous ne pouvez pas l’installer seul, c’est le régisseur qui vous équipera. Et vous resterez équipés jusqu’à la fin de votre intervention… Il est, par exemple, conseillé de prendre toutes ses précautions, pause technique notamment, avant l’installation. Privilégiez chemise ou chemisier afin de facilement masquer le fil du micro. Ce dernier est relié à un petit boitier qu’il va falloir fixer quelque part, en général à la ceinture. Pour les femmes, attention aux tenus sans poches et sans ceinture qui poseront problème.
2 – Le micro-main
Le micro-main semble moins contraignant au premier abord. Le souci, à l’inverse du Madonna, est que pour que le public nous entende, nous devons maintenir le micro en face de la bouche. Voilà pourquoi on entend souvent : « Collez le micro sur votre menton et ça se passera bien ! ». Ce conseil facilite la vie des techniciens en garantissant une prise de son uniforme. Mais c’est à éviter ! En plaquant le micro contre votre menton, vous faites descendre votre voix dans votre gorge et devient mal placée. Il est alors plus compliqué de marquer les intonations et votre ton devient monocorde et désincarné.
Nous vous conseillons donc de tourner, pas seulement la tête, mais l’ensemble du haut de votre corps, en un seul et même mouvement, tête et bras inclus. Cela vous permettra de garder votre expression, et surtout de libérer votre voix.
Vous l’aurez compris, parler avec un micro est quelque chose de technique. Il faut donc apprendre à le faire car le micro fait partie des outils de l’orateur ! Avec la télécommande et le mode présentateur, ce sont les meilleurs alliés de ceux qui prennent régulièrement la parole en public.
Alors si vous savez à l’avance que votre prise de parole est avec un micro, répétez avec ! Cela vous permettra de ne pas vous focaliser dessus et de porter une vraie attention à votre public le moment venu.
A propos de Elisa Delaveaux

StoryManager et formatrice certifiée HUBSTORY, Elisa accompagne de nombreuses entreprises pour transformer leurs stratégies en des histoires claires, inspirantes et incarnées. Sa devise : “ Le bonheur n’est pas d’avoir ce que l’on désire mais d’apprécier ce que l’on a “ (Paulo Coelho)

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