Maîtriser l'improvisation : Comment réussir un toast à l'improviste?

Comment improviser un toast ?

Aaaah les fêtes de fin d’année … Entre les repas de Noël, les “Secrets Santa » et la “Christmas party” du bureau, les occasions ne manquent pas de trinquer ! C’est d’ailleurs, un de ces moments rares où se réunir entre collègues, amis et famille semble aussi facile et festif. Et si festif rime avec apéritif, ce n’est pas par hasard. Cela veut bien dire que c’est la parfaite opportunité pour porter un toast ! Mais, attention. Si n’est pas indispensable d’être un chef 5 étoiles pour improviser un bon toast, il y a quand même certaines saveurs à ne pas combiner. 

Alors cette semaine, pour s’assurer de marquer (positivement) les esprits : on fait le point sur les recettes à éviter, surtout si on souhaite satisfaire ses invités !

1/ Le toast brûlé

Vous voyez ce toast que l’on a laissé cuire trop longtemps dans le four ? Et bien l’équivalent en prise de parole, c’est le pitch débuté plusieurs minutes auparavant et qui finit par sembler sans fin.

Ça a l’air appétissant au départ, et plus le temps passe plus ça sent le roussi. Ça laisse un goût désagréable en bouche. Et l’on a tous collectivement qu’une seule hâte : celle de passer à autre chose. Et évidemment la prochaine fois, on se méfiera de ce que l’on aura à nous proposer.

Alors attention, quand vous improvisez un toast ! Gardez en tête que plus c’est long, moins c’est bon. Un toast, c’est comme un pitch cela ne devrait jamais dépasser les 5 minutes. GRAND MAXIMUM. (Oui on l’écrit en lettres majuscules parce que c’est vraiment important). Et croyez-nous, on peut en dire des choses en 5 minutes !

Dites-vous bien qu’une prise de parole de plus de 5 minutes, cela devient une “présentation”. Vous imaginez bien qu’au moment de trinquer, personne n’a envie de tenir son verre en l’air pendant le temps moyen d’un PPT au boulot. On a soif, ça fait mal au bras, bref cela ne laisse pas un bon souvenir. 

Alors comment faire ? 

1/ Vous savez que vous avez tendance à dépasser le chrono sans vous en rendre compte ? N’hésitez pas à mettre quelqu’un dans la combine ! Dites-lui de vous faire un signe au bout de 3 ou 4 minutes. Cela vous permettra de vous recentrer sur votre propos et de commencer à préparer votre conclusion. 

2/ Vous avez le sentiment que vous avez trop de choses à dire ou du mal à synthétiser ? 

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Vous verrez, faire court c’est rendre service à tout le monde. Déjà à votre audience, car personne n’aime être “pris en otage” par un discours trop long. Mais aussi à vous, car plus on a de temps à disposition, plus on a de chance de se disperser. Et enfin, c’est aussi une aubaine pour votre discours ! Car plus c’est court, plus c’est facile à retenir. 

2/ Le toast sans goût

Un aliment sans goût c’est aussi utile qu’un maillot de bain au pôle nord. Et c’est la même chose lorsque vient le moment fatidique de célébrer, remercier, féliciter et … Que le ton se révèle monotone et monocorde ! D’une part, cela peut devenir très ennuyeux pour l’audience. Mais pire encore ! Cela peut sonner complètement faux. Jusqu’à remettre en question la sincérité de l’orateur quant à son message.

Alors si vous vous lancez dans un toast, il est indispensable d’y mettre de l’émotion. Attention, il ne s’agit pas ici d’en faire des caisses ! Mais de réussir à transmettre avec sincérité les émotions qui vous animent. Si le sujet vous intéresse (pour vous ou pour un ami), retrouvez ici un article complet sur le sujet. 

Nous tenons à insister : savoir transmettre ses émotions, même si c’est inné chez certaines personnes, cela s’apprend. Ce qui est une excellente nouvelle, car c’est extrêmement précieux ! Maîtriser et transmettre ses émotions, c’est le meilleur moyen pour se connecter avec son audience, marquer les esprits, et bien évidemment gagner en impact. 

3/ Le private toast

Imaginez un apéritif où l’hôte n’aurait préparé qu’un seul toast pour l’ensemble de ses convives. Bizarre non ? Qu’il le mange tout seul ou qu’il ne l’offre qu’à une seule personne “élue” dans l’assemblée, le résultat serait le même : on se sentirait exclu. (Voire même décontenancé ou carrément énervé, parce que cela semble fichtrement impoli !). Et bien c’est souvent le sentiment que l’on provoque lorsque l’on porte un “private” toast. Et ça même sans en avoir forcément conscience. 

Alors c’est quoi, un private toast ? Deux cas de figure possible : 

  1. Le toast où l’on ne parle que de soi.
  2. Le toast où l’on raconte quelque chose que seuls quelques initiés dans l’audience peuvent comprendre.

Comprenez bien que si vous souhaitez que les gens prennent soin de vous, c’est-à-dire qu’il vous confie leur temps et leur écoute : il va tout d’abord falloir prendre soin d’eux. Qui dit private toast, dit que la présence de votre public a peu d’importance. Pas terrible quand on essaye d’en prendre soin ! Alors n’oubliez pas, si vous souhaitez capter l’attention des gens, montrez-leur que leur présence est importante. Parlez-leur d’eux. 

Par exemple : Vous comptez raconter une anecdote personnelle ? Faites-le, mais n’oubliez pas après d’y inclure votre audience. 

  1. Déjà, assurez-vous que tout le monde parte avec un niveau de connaissance suffisante pour comprendre l’anecdote (vocabulaire, contexte, personnes impliquées si nécessaire etc.). 
  2. Ensuite, n’oubliez pas d’expliciter en quoi cette anecdote concerne votre public ! Partagez un apprentissage commun que vous en avez tiré. Expliquez en quoi cela vous fait penser à votre audience. Ou même faire le parallèle avec une autre situation que vous avez vécue avec eux ! Etc. 

Vous l’aurez compris, parler de son audience reste le meilleur moyen pour la faire se sentir concernée. En plus de lui faire lever la tête, vous créerez le sentiment que chacun est acteur de ce moment et pas un simple figurant. 

 

En conclusion, s’il n’existe pas de recette magique pour improviser le toast parfait, il existe cependant un ingrédient secret. Un ingrédient qui fait toute la différence. Celui d’être très au clair sur son objectif de présence. Pourquoi ? Car être au clair sur ce que l’on veut faire, transmettre, provoquer et chez qui, permet de poser le cadre nécessaire à l’improvisation. Votre objectif de présence est votre meilleure boussole, alors faites-lui confiance !

En attendant votre prochain toast, toute l’équipe vous remercie pour cette 9e année passée à vos côtés. Nous vous souhaitons pour 2023 des merveilleuses idées, et d’excellentes prises de paroles pour leur donner vie. Et pourquoi pas, se rencontrer ? 

En vous souhaitant de très belles fêtes de fin d’année !

 

TCHIN !

A propos de cecilechuffart

Cécile s'est initiée au storytelling au sein de grandes maisons de luxe. Animée par l'envie de défendre les idées et ceux qui en sont à l'origine, c'est bien de fils (narratifs) en aiguille qu'elle décide de rejoindre ZEPRESENTERS, avec un seul objectif en tête : tisser des histoires fortes pour rendre chaque idée désirable !

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